Actualités locales

Budgets supplémentaires, reprise de la dette... Les principales mesures du "plan d'urgence pour l'hôpital"

Le gouvernement a dévoilé ce matin son plan d�"urgence pour l�"hôpital destiné à calmer la colère du personnel hospitalier. Le Premier Ministre Edouard Philippe a notamment annoncé une enveloppe supplémentaire de 1,5 milliard d'euros.

20 novembre 2019 à 10h32 - Modifié : 20 novembre 2019 à 10h57 par I.D.

Après huit de grève aux urgences et face à une contestation qui monte au sein du personnel hospitalier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn et le Premier ministre Édouard Philippe ont dévoilé ce mercredi les mesures de leur "plan d'urgence pour l'hôpital public".


Des annonces qui interviennent quelques jours après une nouvelle manifestation du corps médical et du personnel soignant pour dénoncer leurs conditions de travail et le manque de moyens.


"Nous voulons agir et être à la hauteur de leur attente. Nous avons entendu leur colère, nous avons entendu leur épuisement, nous avons entendu leur désarroi" a déclaré Edouard Philippe.


Une enveloppe supplémentaire de 1,5 milliard d'euros


L'un des principales mesures est cette enveloppe supplémentaire de 1,5 milliard d'euros, dont 300 millions dès 2020. "Cette augmentation sera proposée, et j'espère adoptée, dès la semaine prochaine, dans le cadre du projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale", a précisé Edouard Philippe. Le Premier ministre a également annoncé 150 millions d'euros supplémentaires destinés aux "investissements courants", comme l'achat de petit matériel.


Evoquée dès hier dans plusieurs médias, la reprise d'une partie de la dette des hôpitaux fait également partie du plan. Le gouvernement s'engage à reprendre 10 milliards d’euros de la dette des hôpitaux sur trois ans via un projet de loi présenté au premier semestre de l'année prochaine. D'après l'Insee, la dette des hôpitaux publics s'élève à 33 milliards d'euros.


La ministre de la Santé Agnès Buzyn a aussi annoncé la mise en place de plusieurs primes. L'une de 800 euros par an pour les 40 000 infirmiers et aides-soignants qui gagnent moins de 1 900 euros par mois, à Paris et en petite couronne. L'autre de 300 euros qui "pourra bénéficier à 600 000 professionnels de santé". 


AutreS annonces d'Agnès Buzyn : un allègement des charges administratives et des procédures de recrutement simplifiées. La liste des postes vacants "sera publiée deux fois par an", au lieu d'une fois par an aujourd'hui.




Téléchargez gratuitement l'application Contact FM sur  et