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De grandes maisons de champagne jugées pour "traite d'être humains"

Le procès a déjà été reporté une première fois, il pourrait l'être une seconde fois aujourd'hui, à cause de la grève des avocats.

4 mars 2020 à 9h06 - Modifié : 4 mars 2020 à 9h19 par M.J.

Le procès concerne plus directement des entreprises sous-traitantes de grandes maisons de champagne.


Ces sociétés sont accusées d'avoir exploité outrageusement des saisonniers à l'été 2018.


Autour d'Epernay mais aussi près de Troyes, avec des ouvriers viticoles, notamment des Afghans, logés dans des conditions particulièrement insalubres et parfois avec très peu de nourriture à se partager (deux gamelles de riz le soir pour une quarantaine de personnes).


L'affaire concerne plusieurs sociétés qui auraient permis l'acheminement de cette main d'oeuvre, mais aussi une grande marque, Veuve Cliquot, propriété du groupe de luxe LVMH.


Les chefs d'accusation vont de "travail dissimulé" à "traite d'être humains", en passant par la "soumission de personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indignes" et "emploi d'étrangers non munis d'une autorisation de travail".


Un nouveau renvoi du procès ?


L'affaire a déjà été reportée l'automne dernier, sans opposition du Parquet, parce qu'un avocat venait juste d'être nommé dans le dossier.


Cette fois le Parquet devrait s'opposer à la demande de report que devrait déposer la défense, pour cause de grève des avocats.


Ce sont alors les Juges qui décideront du maintien du procès ou d'un nouveau report.




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« traite d’être humains » (pour deux d’entre eux), « soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes », « emploi d’étrangers non muni d’une autorisation de travail » et « travail dissimulé »