Incendie du camp de Grande-Synthe : le camp ne sera pas reconstruit

Lundi soir, aux alentours de 23 heures, le camp de migrants de la Linière de Grande-Synthe a été incendié, 70% du camp est parti en fumée.

L'incendie, d'origine criminelle, fait suite à des rixes au couteau entre des ressortissants afghans et kurdes. Une dizaine de blessés sont d'ailleurs à déplorer dont l'un d'eux grièvement. La quasi-totalité des chalets ont été détruits, des individus y auraient mis le feu. Le long de la voie ferrée, forces de l'ordre et pompiers sont intervenus mais ces derniers ont été caillassés.  

Sur près de 1700 migrants se trouvant dans le camp, environ 500 d'entre eux ont été accueillis dans les différents gymnases de la ville, les autres sont maitenant éparpillés dans la nature. Une situation très compliqué pour les migrants qui ont tout perdu dans l'incencie qui a ravagé le camp. Dans les gymnases les conditions de vie restent précaire. Au vu de la situation le maire de la ville, Damien Carême a appelé à la solidarité nationale. Il demande également aux autres maires de France d'ouvrir des centres d'hébergement et d'orientation. 

Matthias Felk, ministre de l'intérieur accompagné de la ministre du logement Emmanuelle Cosse, s'est rendu sur place ce mardi. Le ministre a confirmé les propos tenus par le préfet du Nord : le camp ne sera pas reconstruit, «  Il n’y aura plus de camp de la Linière ni sous cette forme ni sous une autre.  » a déclaré ce dernier. Il a aussi ajouté que tout sera fait pour éviter l’installation de campements sauvages.

Crédit photo : AFP