Actualités locales

Les maires peuvent-ils interdire les cirques avec animaux sauvages ?

A Roncq ou Hénin-Beaumont, entre autres, le Collectif des Cirques dénonce les arrêtés municipaux interdisant les cirques avec animaux sauvages. Il menace les maires d'actions juridiques s'ils n'abrogent pas leurs arrêtés.

Publié : 9 janvier 2018 à 10h19 - Modifié : 9 janvier 2018 à 10h41 par M.J.

Le Collectif des Cirques regroupe l'ensemble des professionnels du cirque, que ce soit les grands noms comme Pinder, Bouglione, Gruss et autres Amar, ou des cirques plus confidentiels.


Il a adressé ces derniers jours des mises en demeure officielles aux maires de Roncq et d'Hénin-Beaumont mais aussi à ceux d'autres communes en France qui ont pris le même type d'arrêtés. A Roncq par exemple, c'est l'ancien maire qui avait décidé en 2015 d'interdire sur le territoire de la commune, que ce soit sur des terrains publics ou privés, l'installation de cirques détenant des animaux sauvages. Une décision prise dans l'intérêt de la protection animale.


Pour le Collectif des Cirques, ce type d'arrêté est illégal, et il a déjà réussi à faire valoir cet argument dans le sud de la France à plusieurs reprises.


Il estime que les maires mettent en danger une activité économique pourtant autorisée et légale. Avec ces deux mises en demeure, les maires ont deux mois pour suspendre ou abroger leurs arrêtés, sans quoi le Collectif engagera des poursuites.


A Roncq, le maire refuse pour l'instant d'abroger son texte, s'appuyant sur le fait que la Préfecture n'a pas refusé l'arrêté à la municipalité lors de son édition, son service juridique étudie la question.