Les routes les plus dangereuses de Picardie sont ...
Le JDD a publié la liste des routes les plus dangereuses, à deux semaines de l'entrée en vigueur de l'abaissement de la vitesse à 80 km/h.
Publié : 18 juin 2018 à 7h38 - Modifié : 18 juin 2018 à 8h04 par M.J.
Crédit : Photo d'illustration
L'hebdomadaire Le Journal Du Dimanche a publié un grand dossier pour pointer du doigt les routes les plus dangereuses, pour lesquelles la mesure d'abaissement de la vitesse à 80 km/h (qui entrera en vigueur le 1er juillet) pourrait être bénéfique.
Ce qui fait que tel ou tel axe est qualifié de "route dangereuse", c'est tout simplement les statistiques en terme d'accident mortel, entre 2006 et 2015, en-dehors du réseau autoroutier et hors agglomérations.
Dans l'Aisne c'est sans conteste la Nationale 2 qui est la plus accidentogène. 36 personnes y ont trouvé la mort sur la période concernée. Viennent ensuite les Départementales D1044 (qui relie le Nord et la Marne en traversant l'Aisne par Saint-Quentin) et D1 (qui relie Saint-Quentin à Marchais-en-Brie).
Quelque 283 décès sont à déplorer sur les routes de l'Aisne entre 2006 et 2015.
Dans la Somme, il n'y a pas vraiment de route qui se démarque par une mortalité vraiment plus forte (ou plus faible) que les autres. Les écarts sont faibles entre la D930 (entre Bapaume et Cambrai) qui cumule 18 tués sur 10 ans, et les routes D1001, D1017, ou D1. D'une manière générale c'est dès que la vitesse augmente sur ces routes, dans une ligne droite ou une descente par exemple, que les accidents mortels deviennent plus nombreux.
Dans l'Oise la D938 (entre Beauvais et Essuiles) a coûté la vie de 21 personnes. La Nationale 2 (entre Villers-Cotterêt et Le Plessis-Belleville) n'est pas beaucoup plus sûre avec 20 décès à déplorer au cours de cette dizaine d'années.
A compter du 1er juillet prochain, la vitesse sera baissée de 90 à 80 km/h sur l'ensemble des routes du réseau secondaire sans séparateur central. L'Etat espère sauver entre 300 et 400 vies par an sur les routes.