Un accord public-privé pour Arc International
Arc International est l'un des 10 plus gros sites industriels français, d'où la mobilisation des pouvoirs publics pour soutenir l'entreprise nordiste.
26 mars 2019 à 8h42 - Modifié : 26 mars 2019 à 8h56 par M.J.
Crédit : © Préfecture du Pas-de-Calais
L’accord public-privé a été signé ce lundi à Arques, en présence d'Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire.
Objectif, aider Arc International à faire face aux difficultés de trésorerie que rencontre la verrerie-cristallerie.
L’accord de financement porte sur près de 120 millions d’euros, apportés à la fois par les actionnaires et par les pouvoirs publics dans le cadre d'un partenariat.
Côté public, l’Etat (16 millions d'euros), la Région Hauts de France (12 millions d'euros) et l’Agglomération du Pays de Saint-Omer (2 millions d'euros) mettent la main à la poche à hauteur de 30 millions d’euros.
Côté privé, le principal actionnaire d’Arc International, Dick Cashin apporte la même somme, 30 millions d'euros, et le dernier tiers (25 millions d'euros) provient de fonds souverains russes (des emprunts à un taux de 12 %) et de la Banque publique d’investissement.
Cet argent servira à relancer le plan de transformation de la verrerie avec de nouveaux investissements.
Il faut préciser qu'il s'agit "juste" d'aider à faire face à des difficultés temporaires de trésorerie, car les ventes et le chiffre d'affaires d'Arc International sont à la hausse.
Arc International emploie près de 5.700 salariés.