Amiens : la police municipale ne sera pas armée
Malgré un rapport conseillant au Gouvernement l'armement par défaut des policiers municipaux, à Amiens Brigitte Fouré ne change pas d'avis sur cette question.
13 septembre 2018 à 7h24 - Modifié : 13 septembre 2018 à 7h33 par M.J.
Brigitte Fouré le répète depuis longtemps, elle n'est pas favorable à l'armement de la police municipale d'Amiens.
Elle n'a pas changé d'avis et s'y opposera donc, si la proposition faite au Gouvernement ce mercredi venait à être appliquée.
Concrètement, le rapport parlementaire sur la sécurité remis au Premier Ministre Edouard Philippe, recommande d'inverser la tendance actuelle.
La loi affirme aujourd'hui que les policiers municipaux ne sont, par défaut, pas équipés d'armes à feu, sauf demande motivée du maire de leur ville.
Si la proposition est retenue par le Gouvernement, c'est l'inverse qui se produirait. Les polices municipales seraient par défaut armées, sauf refus argumenté du maire.
C'est précisément la position de Brigitte Fouré, qui ne souhaite pas que ses policiers municipaux soient équipés d'armes à feu.
Dans les rangs de la police municipale en revanche, l'armement fait partie des demandes des syndicats. Ils sont déjà équipés de flash-ball et de gilets pare-balles, ce qui prouve selon eux que la mairie reconnaît la dangerosité du métier au quotidien.
Elle n'a pas changé d'avis et s'y opposera donc, si la proposition faite au Gouvernement ce mercredi venait à être appliquée.
Concrètement, le rapport parlementaire sur la sécurité remis au Premier Ministre Edouard Philippe, recommande d'inverser la tendance actuelle.
La loi affirme aujourd'hui que les policiers municipaux ne sont, par défaut, pas équipés d'armes à feu, sauf demande motivée du maire de leur ville.
Si la proposition est retenue par le Gouvernement, c'est l'inverse qui se produirait. Les polices municipales seraient par défaut armées, sauf refus argumenté du maire.
C'est précisément la position de Brigitte Fouré, qui ne souhaite pas que ses policiers municipaux soient équipés d'armes à feu.
Dans les rangs de la police municipale en revanche, l'armement fait partie des demandes des syndicats. Ils sont déjà équipés de flash-ball et de gilets pare-balles, ce qui prouve selon eux que la mairie reconnaît la dangerosité du métier au quotidien.