Ascoval : l'offre de reprise d'Altifort jugée « solide et crédible »

Première bonne nouvelle : le cabinet d’experts indépendant, mandaté par Bercy, a jugé l’offre de reprise du groupe franco-belge Altifort « solide et crédible ». C'est « une chance pour le site d’Ascoval » a estimé Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, qui a de nouveau confirmé que le gouvernement souhaitait jouer cette carte de la reprise. « Nous sommes donc tous tombés d’accord (…) avec les salariés pour dire que cette chance mérite d’être jouée » a déclaré le ministre lors du point presse d’après réunion. 

Cette offre de reprise devra cependant se faire sans Vallourec, comme l’a confirmé mardi le gouvernement. Le sidérurgiste et principal actionnaire d’Ascoval ne veut pas prendre part à l’offre d’Altifort, qui prévoyait notamment un maintien du niveau de commandes pendant un an et demi.

Ce problème reste à régler, tout comme le financement de la reprise. Bruno Le Maire a fixé un nouveau délai d’un mois supplémentaire afin de « consolider ce plan de financement ». Dans une semaine, mercredi 7 novembre, le tribunal de grande instance de Strasbourg doit se prononcer sur le dossier. C’est à ce moment-là que ce nouveau délai sera demandé.

Devant l'aciérie de Saint-Saulve, les salariés entretenaient toujours le blocage ce mercredi matin. A l’issue de cette réunion, le ministre a demandé la reprise du travail. Une assemblée générale était prévue cet après-midi.