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Attention danger en discothèque

Une drogue fait des ravages depuis plusieurs mois, essentiellement dans les boîtes de nuit parisiennes, et risque de se propager rapidement chez nous.

Publié : 17 avril 2018 à 7h26 - Modifié : 17 avril 2018 à 7h47 par M.J.

Crédit image: Image d'illustration

Cette drogue de synthèse, c'est le GBL, un dérivé du GHB, plus connu sous le nom de "drogue du violeur".

Ce n'est pas vraiment une nouveauté, on parlait déjà du GBL en 2009 lorsque l'ex-lofteuse Loana avait reconnu en avoir déjà consommé.

Le GBL est un détournement de projet détergeant qui provoque extrêmement rapidement des sensations d'ivresse, de désinhibition, de vertiges, parfois des vomissements et très souvent des phénomènes d'amnésie. C'est pour cela que le GHB et le GBL sont présentés comme la drogue du violeur, car elle lui permet d'arriver à ses fins sans que sa victime se souvienne vraiment de ce qui s'est passé.

Les conséquences sont plus graves encore sur la santé de celles et ceux qui en consomment (volontairement ou de manière insidieuse).

Avec une véritable expansion de la consommation de ce produit, les autorités sont appelées à la rescousse par les établissements de nuit parisiens.

Depuis le début de l'année, une dizaine de jeunes gens âgés de 19 à 25 ans sont tombés dans le coma à cause de ces produits. L'un d'entre eux est décédé.

Evidemment il est conseillé de refuser tout produit suspect que l'on pourrait vous proposer de "goûter" lors d'une sortie, et de toujours surveiller votre verre pour éviter que quelqu'un n'y verse du produit à votre insu.