La plainte de G. Kaznowski contre des joueurs lensois classée sans suite

Le parquet de Béthune a décidé de classer sans suite la plainte pour « violences » de Guillaume Kaznowski. Le conseiller municipal d�"extrême droite de Liévin accusait trois joueurs lensois de l�"avoir frappé à la sortie du stade Bollaert-Delelis.

20 mars 2018 à 14h13 - Modifié : 20 mars 2018 à 14h15 par T.D.

Crédit image: Abdelrafik Gérard, Abdellah Zoubir et Souleymane Diarra - Photomontage Contact FM

Selon le parquet, « ces violences dénoncées par le plaignant ne sont absolument pas établies […] Un agent de la sécurité est intervenu pour écarter l'élu et le mettre en sécurité, il a donné un coup dans son bras, mais ce n'était pas une volonté de faire mal. Les témoins indiquent que l'élu n'a pas perdu connaissance contrairement à ce qu'il indique ».

En revanche, le parquet envisagerait de poursuivre Guillaume Kaznowski pour « injures racistes ». Il aurait notamment lancer un « sale nègre » lors de l’altercation.

Le rappel des faits

Le 12 mars dernier, à l’issue du match entre Lens et Bourg-en-Bresse (perdu 0-1 par les artésiens), plusieurs joueurs ont été interpellés à la sortie du stade par des supporters, leur réclamant, pour faire simple, de « mouiller le maillot ». Les échanges auraient été houleux et Guillaume Kaznowski avait sorti son téléphone pour filmer ce moment. Mais, d’après le parquet, « l'un des joueurs a mis sa main devant l'écran du téléphone du plaignant qui refusait d'arrêter de filmer ».

D’après l’élu liévinois, plusieurs joueurs l’avaient ensuite frappé, ce qui lui avait valu 5 jours d’ITT. Une version qui a donc été démentie par le parquet de Béthune. La plainte de Guillaume Kaznowski contre Abdelrafik Gérard, Abdellah Zoubir et Souleymane Diarra a finalement été classé sans suite.