Attention, on ne parle pas seulement ici de pollution de l’air. Ce n’est qu’un des critères pris en compte par le magazine Bonheur et Santé qui a dressé ce classement. Il a aussi pris en compte la qualité des sols et les sites contaminés. Et pour le coup, le Nord avec son passé industriel en prend pour son grade.
La preuve, c’est que Roubaix qui frôle le podium des mauvais élèves doit sa 4e place en grande partie à cause de son histoire d’amour avec le textile. Pendant la révolution industrielle, la ville est carrément devenue the place to be du monde textile. On la surnommait même le “Manchester français”.
Cette renommée mondiale va de paire avec un bon gros paquet d’industries aux techniques pas forcément très écolos au début du XXe. Et quand l’industrie textile commence à se casser la figure dans les années 70, elle laisse les sols roubaisiens bien contaminés.
Selon Bonheur et santé, Roubaix compte au moins 38 sites contaminés au plomb et aux hydrocarbures. Ça fait quand même pas mal et forcément, quand on rajoute la qualité de l’air pas top de la métropole lilloise, ça ne donne pas un mélange très healthy.
Pas très loin, on retrouve donc logiquement notre capitale des Flandres à la sixième place. Elle aussi compte des sites aux sols pollués mais connaît surtout des épisodes de pics de pollution de l’air.
Ne vous affolez pas en décidant de déménager de suite. Déjà parce que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs (Coucou Lyon 1er et Marseille 2e). Le magazine de santé le dit lui même.
On ne peut pointer une ville du doigt comme étant une mauvaise élève : les particules sont mobiles, les pollutions se dispersent, et le problème se généralise à l’échelle mondiale. Inutile également de paniquer face à ses données : l’idée est d’adopter un comportement responsable et de prendre conscience du problème.”
Pour les sols, on ne peut clairement pas y faire grande chose à notre échelle. Laisser Titine au garage et limiter ses déchets, ça on peut.