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Nord : les bénéficiaires du RSA qui refusent trop d'offres d'emploi pourraient être sanctionnés
Le président du département du Nord Jean René Lecerf a annoncé hier vouloir sanctionner les allocataires du RSA qui refusent au moins deux offres d'emploi.
18 septembre 2018 à 8h01 - Modifié : 18 septembre 2018 à 8h24 par I.D.
Pour un bénéficiaire du RSA (Revenu de solidarité active), refuser au moins deux offres d'emploi dans son lieu de domiciliation et dans ses compétences pourrait bientôt être sanctionné par une suspension de versement.
C'est l'annonce faite hier par le président du département du Nord Jean René Lecerf. Une expérimentation pourrait même être lancée dès janvier 2019. Dans le viseur également du département, les personnes travaillant au noir mais percevant le RSA et celles inscrites à Pôle emploi sans volonté d’aller aux entretiens. Selon le département, elles représentent 20% des allocataires du RSA dans le Nord.
Pour Jean René Lecerf, une telle mesure serait un moyen de pourvoir les nombreuses offres d'emploi non pourvues dans la région. Parmi les secteurs concernés : l’industrie automobile, la logistique, l’artisanat et l’agriculture. Un moyen aussi de faire baisser le coût du RSA, estimé à 300 millions d'euros par an.
Seul problème, le département n'a pas la compétence pour prendre de telles mesures. Jean René Lecerf pourrait adresser une demande officielle au Premier ministre Edouard Philippe.
C'est l'annonce faite hier par le président du département du Nord Jean René Lecerf. Une expérimentation pourrait même être lancée dès janvier 2019. Dans le viseur également du département, les personnes travaillant au noir mais percevant le RSA et celles inscrites à Pôle emploi sans volonté d’aller aux entretiens. Selon le département, elles représentent 20% des allocataires du RSA dans le Nord.
Pour Jean René Lecerf, une telle mesure serait un moyen de pourvoir les nombreuses offres d'emploi non pourvues dans la région. Parmi les secteurs concernés : l’industrie automobile, la logistique, l’artisanat et l’agriculture. Un moyen aussi de faire baisser le coût du RSA, estimé à 300 millions d'euros par an.
Seul problème, le département n'a pas la compétence pour prendre de telles mesures. Jean René Lecerf pourrait adresser une demande officielle au Premier ministre Edouard Philippe.