/filters:quality(100)/radios/contactfm/images/logo.png){kind=logo}
Nouvelle évacuation du camp de migrants de Grande-Synthe (59)
Environ 600 migrants sont évacués, "mis à l'abri" par les policiers depuis 8h ce jeudi matin, à Grande-Synthe. Une nouvelle "jungle" s'était formée à cet endroit ces dernières semaines.
6 septembre 2018 à 7h07 - Modifié : 6 septembre 2018 à 7h18 par M.J.
Une vingtaine de cars de CRS et de policiers est arrivée sur place vers 8h ce matin, pour procéder à l'évacuation de ce camp.
Installé illégalement sur un terrain privé entre l'autoroute A16 et la voie de chemin de fer, le campement abriterait environ 600 personnes, essentiellement des Kurdes irakiens.
Les autorités veulent éviter que l'ancienne "jungle" de Calais se reconstitue à Grande-Synthe, pour éviter tout point de fixation pour les migrants candidats au passage en Grande-Bretagne.
Les personnes installées sur place n'auront pas toutes le même sort. Si la plupart d'entre elles sera "mise à l'abri" selon les termes officiels, c'est-à-dire éloignés et abrités dans des centres d'accueil ailleurs dans la région, d'autres doivent être interpellées. Elles seront placées en garde à vue et seront interrogées dans différents commissariats du Nord, pour répondre de l'occupation illégale d'un terrain privé. A travers ces auditions, les forces de l'ordre espèrent peut-être également obtenir des informations sur les réseaux de passeurs, même si ce n'est pas l'argument mis en avant.
Installé illégalement sur un terrain privé entre l'autoroute A16 et la voie de chemin de fer, le campement abriterait environ 600 personnes, essentiellement des Kurdes irakiens.
Les autorités veulent éviter que l'ancienne "jungle" de Calais se reconstitue à Grande-Synthe, pour éviter tout point de fixation pour les migrants candidats au passage en Grande-Bretagne.
Les personnes installées sur place n'auront pas toutes le même sort. Si la plupart d'entre elles sera "mise à l'abri" selon les termes officiels, c'est-à-dire éloignés et abrités dans des centres d'accueil ailleurs dans la région, d'autres doivent être interpellées. Elles seront placées en garde à vue et seront interrogées dans différents commissariats du Nord, pour répondre de l'occupation illégale d'un terrain privé. A travers ces auditions, les forces de l'ordre espèrent peut-être également obtenir des informations sur les réseaux de passeurs, même si ce n'est pas l'argument mis en avant.